Certains ont écrit un livre pendant la pandémie de Covid-19: j'ai écrit mon premier opéra, Papageno et Tindarella. (Pour l'anecdote, j'ai aussi écrit un livre sur la prévention des violences sexuelles publié par Hatier, mais c'est une autre histoire !)
Avec mon complice de toujours, le baryton L'Oiseleur des Longchamps, avec le soutien de l'association ArtemOise, le soutien de nos généreuses donatrices, et avec une douzaine d'artistes qui sont aussi mes amis, nous avons récemment tourné en vidéo de larges extraits de cet opéra (6 des 20 numéros). Les vidéos sont en cours de montage, mais vous pouvez d'ores et déjà, chères lectrices, regarder les premières images dans cette bande-annonce:
Nous espérons pouvoir porter ce spectacle sur scène dès l'été 2024, des discussions sont en cours avec plusieurs festivals.
En complément je vous propose le texte que j'ai rédigé pour le programme:
Pour le premier album de la violoniste et compositrice Élise Bertrand, née avec le XXIe siècle, on aurait pu attendre une série de charmants pastiches attestant d'un talent précoce, destiné à mûrir et à devenir plus personnel par la suite. Il n'en est rien. Ce qui m'impressionne dans cet album c'est au contraire la maturité, l'aisance et l'assurance d'une musicienne de vingt ans qui semble déjà avoir trouvé sa voix (et sa voie).
Quel bonheur de quitter la survie pour revenir à la vie en ce printemps où l'épidémie semble prête à reculer pour de bon, grâce aux vaccins notamment ! Il fallait reprendre le quatuor et l'orchestre pour réaliser combien ces activités m'ont manqué. Et il fallait que l'opéra de Paris rouvre ses portes, ce samedi 5 juin, pour comprendre à quel point le concert vivant nous avait manqué, profondément. Et quoi de mieux qu'une création (Le Soulier de Satin, musique de Marc-André Dalbavie d'après un livret de Paul Claudel) pour réveiller cette maison pluri-centenaire dont le seul péché est son culte parfois excessif de la tradition ?
L'espace est un océan.
Les univers sont des îles.
Mais il faut des communications entre les îles
Ces communications se font par les âmes
(Victor Hugo)
Nous étiions hier soir à la soirée de lancement du disque monographique Les Îlesconsacré par le label Harmonia Mundi au compositeur Benoît Menut. Cette soirée était également la clôture du festival "Aux Armes Contemporains !" organisé à la Scala de Paris.
Chères lectrices, après des mois de confinement qui nous ont privé des joies du concert (mais pas seulement), c'est avec émotion que je vous annonce la date de sortie officielle de notre album EN BLANC ET NOIR. Avec mes amis et complices Orlando Bass, Rachel Koblyakov, Philippe Hattat, nous avons concocté un joli programme qui vous permettra de découvrir l'album mais aussi de profiter de quelques surprises et d'entendre des inédits !
Cela se passera à l'espace Ararat (11 sur Martin Bernard, Paris 13e) le vendredi 25 septembre 2020 à 20h précises. Une participation aux frais de 15€ est demandée (et nous vous invitons à réserver un billet dès maintenant sur le site eventbrite, le nombre de places étant limité).
Prenez vos masques, votre gel hydrohalcolique, vos oreilles, votre curiosité et bien sûr vos mains pour applaudir !
En attendant, voici un peu de lecture: un extrait de la présentation de l'album qui donne quelques clés sur sa composition.
Chères lectrices, l'album de mélodies "APORIE" paru l'an dernier est maintenant disponible sur les plate-formes de streaming comme Youtube Music, iTunes, Qobuz, Amazon Music. Vous n'avez donc vraiment plus aucune excuse pour ne pas l'inclure dans vos playlist et le partager avec toutes vos amies.
Chez les Compagnons du Devoir, il faut réaliser un « chef-d’œuvre » afin d’accéder au statut de compagnon. En ce sens, « Khronos » pour deux pianos est mon chef-d’œuvre : terminé peu de temps avant l’obtention d’un master de composition à Liège en 2013, c’est un des pièces les plus abouties, audacieuses et ambitieuses de mon catalogue. C’est la composition qui m’a demandé le plus de travail et aujourd’hui encore celle dont je suis le plus fier. Je vous propose aujourd'hui et pour la première fois de l'écouter en intégralité.
J'avais écrit récemment sur les joies du confinement en insistant sur celles qu'on trouve dans la solitude acceptée et habitée. Mais les moyens de communication modernes permettent d'ajouter la joie de la rencontre à la liste. Laissez-moi vous raconter une belle histoire
« Vous n’avez rien de mieux à faire que de vendre votre salade en ce moment ? Ayez un peu de décence ! » Voilà un message reçu aujourd’hui sur les réseaux sociaux à propos de notre album « EN BLANC ET NOIR » dont la sortie est toujours prévu en juin, si tout va bien.
Être assigné à résidence n'est pas une partie de plaisir. Qui que nous soyons, cela nous prive de l'une des choses que nous aimons le plus et qui est sans doute indispensable à notre santé: la vie sociale. Cependant, bien qu'éprouvante, cette période singulière peut aussi nous offrir de grandes joies.
Chères lectrices, vous avez déjà entendu parler dans ce journal de mon Triptyque pour 2 pianos que j'ai commencé en 2009 et achevé en 2012. Il a été partiellement joué en Belgique et en France, mais samedi prochain vous pourrez entendre pour la première fois l'intégralité de ce Triptyque par les virtuoses Philippe Hattat et Orlando Bass. Ce sera dans le cadre des concerts CANTUS FORMUS organisés par Nicolas Bacri, que je remercie pour son amitié et sa confiance. Cela se passe au CRR de Paris, 14 rue de Madrid, samedi 21 décembre à 16h.
Le concert de création du Magnificat restera comme le souvenir d'un moment très spécial et cher à mon coeur. Le double quatuor (vocal et à cordes) a donné une belle version, avec une vraie proximité et complicité entre chanteurs et instrumentistes qui s'entend je trouve. Le public est venu relativement nombreux, si l'on tient compte des difficultés de transport. Et les personnes qui n'ont pas pu venir m'ont envoyé un nombre incroyable de messages très touchants.
Je vous propose d'en lire une sélection ci-dessous:
Chères lectrices, le 14 décembre prochain aura lieu la toute première audition de mon MAGNIFICAT pour choeur à 4 voix et quatuor à cordes. Laissez-moi vous expliquer en quoi cette oeuvre est spéciale pour moi.
C'est avec une grande joie que je vous annonce, chères lectrices, la sortie de notre album APORIE. Ce premier album monographique sous le label Triton avec L'Oiseleur des Longchamps et Mary Olivon est à la fois l'aboutissement d'un beau travail d'équipe et le début d'une nouvelle aventure. Avant de vous inviter à lire le texte de présentation ci-dessous, je voudrais remercier très chaleureusement mes camarades musiciens, l'équipe du des studios Human de Paris 13e où l'album a été enregistré, l'équipe du label Triton, l'artiste CYB pour sa gracieuse autorisation d'utiliser deux de ces tableaux pour la couverture et le livret de l'album, les éditions Gallimard, ainsi que tous les généreux souscripteurs qui nous ont aidé à boucler le budget en pré-achetant l'album.
Une belle pièce aux accents celtiques de Garth Knox, interprétée par l'excellent Antoine Tamestit à l'alto et Garth Knox à la viole d'amour, créée dans le cadre du Festival Viola Space 2019 au Japon.
C'est un fort beau programme que le Festival des Forêts nous proposait dimanche à Pierrefonds, avec la création du 10e quatuor à cordes de Nicolas Bacri, le quintette avec piano de Thierry Escaich, et deux pièces de Dvorak et Beethoven, le tout par le quatuor Voce.
Pour célébrer dignement l'anniversaire du compositeur Michel Merlet (sans doute le professeur qui m'aura appris le plus de choses en composition, contrepoint, harmonie, analyse et orchestration), le Conservatoire du XVIIe arrondissement proposait un beau concert-hommage ce jeudi 23 mai dernier au Conservatoire du XVIIe arrondissement de Paris.