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dimanche 6 septembre 2015

Violoncello da spalla, viola da spalla

La famille du violon est peut-être plus étendue qu'on ne le croirait de prime abord. À côté des formats standards et bien définis (violon, alto, violoncelle, contrebasse), on trouve en fait de nombreuses tentatives de formats différents, créés par des instrumentistes curieux et des luthiers motivés. Ainsi l'Arpeggione, avec six cordes comme une guitare (mi, la ré, sol, si, mi), célèbre à cause de la très belle sonate que Schubert écrivit pour elle. Peu de temps après avoir découvert L'Oiselon, une sorte de violon colorature imaginé par Mathieu Godefroy (j'y reviendrai dans ce journal), voici que je tombe sur cette vidéo de l'altiste Serguei Malov. Il joue en virtuose accompli la sixième suite de Bach sur un Violoncello da spalla, c'est à dire un petit violoncelle qui se joue peu ou prou comme un alto, bien qu'il soit beaucoup plus imposant (spalla signifie épaule en italien, pour ceux qui en douteraient encore après avoir vu les images)

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mercredi 19 novembre 2014

Lascia ch'io piango arrangé pour alto seul

Il y a quelques années j'avais tiré de cette aria magnifique et fort connue de Haendel, utilisé dans cette scène-clé film Farinelli entre autres, un arrangement pour alto seul. Et puis je l'avais oublié dans un coin de disque dur. Je l'ai ressortie de la naphtaline aujourd'hui pour la partager la partition avec le reste du monde sur ScoreExchange, et gratuitement, s'il vous plaît. Cliquez ici pour la partition gratuite du jour !

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samedi 15 mars 2014

Stabat Mater

La belle et talentueuse Véronique Housseau chantera le magnifique Stabat Mater de Pergolèse et celui, moins connu, de Vivaldi dimanche 23 mars prochain à 17 heures à l'Eglise réformée d'Auteuil, en duo avec le contre-ténor Rodrigo Ferreira, accompagnée par l'ensemble La Cavatine. Les détails sont sur le site de La Cavatine.

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lundi 13 octobre 2008

Les nouveaux castrats

Il n'est un mystère pour personne que nous vivons une époque éminemment castratrice. On pourrait faire de longs développements sur la question, mais je me contenterai de vous rappeler ces petits messages dont on nous bombarde le cerveau en permanence: pour votre santé évitez de grignoter - nous vous rappelons qu'il est interdit de fumer dans l'ensemble de la gare - pour votre sécurité, contrôles automatiques - l'abus d'alcool est dangereux pour la santé - à consommer avec modération. Comme si la société était devenu une mère trop envahissante avec ses conseil forcément bons mais trop nombreux et par là même castrateurs.

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mercredi 1 octobre 2008

Préférez-vous la haute-contre, la taille ou quinte de violon ?

Lu dans Le monde de la musique et Télérama: dans l'orchestre de Lully, on trouvait non pas un mais trois espèces de violons accordés sur do, sol, ré, la : la haute contre (de petite taille, 38 cm), la taille (plus proche de l'alto) et la quinte de violon (une cinquantaine de centimètres).

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lundi 30 juin 2008

La musique ancienne, une tendande moderne

Après les précurseurs des années 1950 et les polémiques des années 1970, la musique baroque ou plutôt musique ancienne comme on dit aujourd'hui s'est installé pour de bon dans le paysage. Dans les festivals, les écoles de musique, au disque, chez les amateurs et les professionnels, elle s'est taillée une parte de marché importante, au point même que les gens qui jouent Bach sur un Steinway ou même les quatuors Mozart sur des violons modernes apparaissent comme suspects, en tout cas pas conforme à la bien-disance musicologique.

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mardi 4 septembre 2007

L'oreille absolue moins précise autour du La à 440Hz ?

D'après les auteurs de cet article, Dichotomy and perceptual distortions in absolute pitch ability, les individus qui possèdent l'oreille absolue (comme Wolfgang Amadeus Mozart ou Leonard Bernstein par exemple) ont une oreille moins précise aux alentours du la à 440Hz utilisé pour s'accorder en orchestre.

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mardi 17 juillet 2007

L'oreille absolue

L'oreille absolue c'est la faculté de reconnaître instantanément une note ou un accord, sans point de référence préalable. C'est une merveilleuse chose que d'avoir l'oreille absolue, car les tonalités deviennent comme des couleurs. Une musique riche en modulations, comme celle de César Franck scintille comme un arc-en-ciel. Et les changements de tonalité entre plusieurs mouvements d'une sonate ou d'un quatuor de Beethoven par exemple prennent tout leur sens. En revanche, la musique de Schönberg ou Webern est tout en gris, comme les costumes et les films des années 1930...

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