Quel violoniste ne rêve pas de jouer sur un de ces instruments mythiques signé Antonio Stradivarius, qui ont tous un nom, une histoire, un visage ? Et accessoirement un prix qui se conte en millions, ce qui fait que ces instruments restent bien souvent la propriété d'une riche compagnie d'assurances japonaise ou d'une obscure fondation suédoise qui se contentent de le prêter à un heureux élu trié sur le volet parmi les meilleurs solistes internationaux. C'est le cas par exemple d'Antoine Tamestit.
Seulement voilà, patatras ! Une chercheuse en acoustique, Claudia Fritz s'est mis dans la tête de réaliser des tests d'écoute en aveugle pour savoir si ces magnifiques instruments sont vraiment meilleurs à l'oreille que les très bons instruments modernes.