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mardi 9 mai 2017

Stradivarius: puisqu'on vous dit que c'est du marketing !

Quel violoniste ne rêve pas de jouer sur un de ces instruments mythiques signé Antonio Stradivarius, qui ont tous un nom, une histoire, un visage ? Et accessoirement un prix qui se conte en millions, ce qui fait que ces instruments restent bien souvent la propriété d'une riche compagnie d'assurances japonaise ou d'une obscure fondation suédoise qui se contentent de le prêter à un heureux élu trié sur le volet parmi les meilleurs solistes internationaux. C'est le cas par exemple d'Antoine Tamestit.

Seulement voilà, patatras ! Une chercheuse en acoustique, Claudia Fritz s'est mis dans la tête de réaliser des tests d'écoute en aveugle pour savoir si ces magnifiques instruments sont vraiment meilleurs à l'oreille que les très bons instruments modernes.

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dimanche 6 septembre 2015

Violoncello da spalla, viola da spalla

La famille du violon est peut-être plus étendue qu'on ne le croirait de prime abord. À côté des formats standards et bien définis (violon, alto, violoncelle, contrebasse), on trouve en fait de nombreuses tentatives de formats différents, créés par des instrumentistes curieux et des luthiers motivés. Ainsi l'Arpeggione, avec six cordes comme une guitare (mi, la ré, sol, si, mi), célèbre à cause de la très belle sonate que Schubert écrivit pour elle. Peu de temps après avoir découvert L'Oiselon, une sorte de violon colorature imaginé par Mathieu Godefroy (j'y reviendrai dans ce journal), voici que je tombe sur cette vidéo de l'altiste Serguei Malov. Il joue en virtuose accompli la sixième suite de Bach sur un Violoncello da spalla, c'est à dire un petit violoncelle qui se joue peu ou prou comme un alto, bien qu'il soit beaucoup plus imposant (spalla signifie épaule en italien, pour ceux qui en douteraient encore après avoir vu les images)

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vendredi 11 avril 2014

Stradivarius: Claudia Fritz persiste et signe

Il y a deux ans nous avions déjà parlé d'une étude scientifique menée par l'équipe de Claudia Fritz de l'université Paris VI qui tendait à montrer que les violonistes ont du mal à distinguer entre un beau violon ancien (un Stradivarius par exemple) ou un beau violon moderne. C'était un joli pavé dans la mare ! Un peu comme les amateurs de vin, les musiciens auraient-ils tendance à juger l'étiquette plutôt que le breuvage ?

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