Chères lectrices, je vous ai délaissées depuis si longtemps qu’il serait vain de chercher seulement à me trouver des excuses. J’ai tant de choses à vous dire ! Il faudrait que je vous raconte New York. Ma première ballade à Central Park sous une épaisse couche de neige. Il faudrait que je vous raconte Carnegie Hall, l’orchestre de la Juilliard School (et sa librairie), le Met Opera (et le Met Museum), le cent-deuxième étage de l’Empire state building, les couchers de soleil sur les bords de l’Hudson, la plage de Coney Island, le metro (« stand clear of the closing doors !! »), les clubs de jazz, les théâtres de Broadway, Time Square, Ellis Island et la Statue de la Liberté. Mais je craindrais de m’égarer, de vous perdre en cherchant à tout décrire cette ville qui donne le vertige, si accueillante et si hostile, si belle et si terrible à la fois. Cette ville qu’on croit déjà connaître car on l’a tant vue au cinéma, cette ville dont on n’épuisera jamais la savante alchimie, cette porte ouverte sur le monde, qui se réinvente sans cesse… Pour ce premier billet new-yorkais, je me concentrerai sur un sujet plus modeste quoique tout à fait important : la réouverture du David Greffen Hall après une complète rénovation, et le premier concert postpandémie du « NY Phil » (prononcez « Aine Ouaïe Fil » avec un accent un peu nasal et vous passerez pour une vrai « city girl ! »)
dimanche 19 mars 2023
Le grand retour du Philharmonique de New York
Par Patrick Loiseleur le dimanche 19 mars 2023, 23:41 - Concerts