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lundi 24 juin 2019

Escaich, Bacri, Dvorak, Beethoven par le Quatuor Voce

C'est un fort beau programme que le Festival des Forêts nous proposait dimanche à Pierrefonds, avec la création du 10e quatuor à cordes de Nicolas Bacri, le quintette avec piano de Thierry Escaich, et deux pièces de Dvorak et Beethoven, le tout par le quatuor Voce.

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mardi 15 janvier 2019

Cantus Formus: Belaubre, Bacri, Shamo, Bass, Tchesnokov

Lundi soir (14 janvier 2019) au CRR de Paris nous avons pu assister au premier concert de la série Cantus Formus (littéralement: les chants d'avant) proposée par Nicolas Bacri.

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vendredi 10 mars 2017

Concert Bacri à la maison de la radio le 27 avril

La maison de la radio propose un concert symphonique en forme de portrait de Nicolas Bacri le 27 avril prochain, avec l'orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Elena Schwartz, et les pianistes Eliane Reyes et Jean-Claude Van den Eyden.

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samedi 16 avril 2016

Roselyne Martel à Paris le 26 avril et Angoulême le 28 avril

Oyez, oyez ! La soprano Roselyne Martel-Bonnal me signale qu'elle assurera la création du cycle "Mon coeur qui s'oublie" de David Maw à Paris le mardi 26 avril (c'est à 18h à l'auditorium du Conservatoire à Rayonnement de Régional de Paris, rue de Madrid dans le cadre de la série Cantus Formus proposée par Nicolas Bacri). Et le jeudi 28 avril elle sera à Angoulême, accompagnée par la pianiste Stéphanie Humeau, pour une soiré lyrique (Mozart, Puccini, Verdi, Offenbach) au Moulin du Logis (189 rue de la Tourgarnier à Angoulême).

 

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mercredi 4 juillet 2012

Bacri au festival des forêts de Compiègne

Nicolas Bacri me signale plusieurs concerts à Compiègne, par des interprètes tout à fait passionnants dont j'ai déjà eu l'occasion de parler dans ce journal (quatuor Danel, Eliane Reyes, Sébastien Van Kuijk). Voici l'invitation telle quelle:

12 juillet 2012 20h :

Quatuor à cordes n°5 op. 57

Quatuor Danel 

Festival des Forêts, Compiègne

13 juillet 2012 20h

Trio n°3 op. 54 (Sonata notturna) pour piano, violon et violoncelle

Trio Sonnetto 

Festival des Forêts, Compiègne

14 juillet 2012 11h :

Deuxième audition de la Suite n° 6 pour violoncelle seul op. 88 

Suite n°3 op. 31 "Vita et Mors", pour violoncelle seul

Sébastien Van Kuijk

Festival des Forêts, Compiègne

14 juillet 2012 18h :

Création mondiale de Saisons (Quatre intermezzi pour piano op. 123) 

Eliane Reyes 

Festival des Forêts, 

Tout est à Compiègne, à une heure de Paris en train depuis la Gare du Nord. Navette prévues après les concerts pour les parisiens qui souhaitent rentrer chez eux. Venez nombreux !

Il ne reste à ajouter qu'un lien vers le site du festival dont la programmation comporte des classiques aussi bien que du répertoire plus rare.

dimanche 14 juin 2009

Nicolas Bacri: sonata variata op 70 pour alto seul (2001)

Pour reprendre ma série de billets sur le répertoire pour alto seul au vingtième siècle, après Brice Pauset, voici une oeuvre qui d'ailleurs est à cheval sur le vingt-et-unième siècle car elle a été composée en 2000 et 2001. Il s'agit de la Sonata Variata op 70 de Nicolas Bacri pour alto seul. En trois mouvements (Preludio e Danza; Toccaca Rustica; Metamorphosi) elle comporte une unité formelle plus évidente que la Sonate de Ligeti (dont je reparlerai en détail) dans la mesure où l'on retrouve des éléments thématiques ou rythmiques communs dans ces trois mouvements. Comme suggéré par le titre, c'est la forme thème et variation qui explique donc le mieux la structure de l'oeuvre, aussi bien pour chaque mouvement que pour la sonate dans son ensemble.

Les musicologues auront sans doute bien du mal à qualifier le style de cette Sonate: post-néo-classique ? rétro-spectrale ? crypto-tonale ? laissons là ces considérations techniques et écoutons le début du Prélude:

Comme vous pouvez l'entendre, cette sonate, outre le fait d'être relativement jouable (comparée au très fascinant et grisant mais injouable Prologue de Grisey, ou encore à la Sequenza de Berio), offre à l'interprète de nombreuses occasions de s'exprimer en utilisant les ressources les plus nobles de l'instrument. Point de col legno, sul ponticello et autres bisbigliando dans cette pièce. Notez que je n'ai rien contre ses effets bruitistes et que je les utilise dans ma propre musique. C'est le choix de Nicolas Bacri de ne pas les utiliser, un choix qui se défend tout à fait. Si elle permet à l'alto de chanter, cette sonate utilise également le côté rugueux, grinçant voire comique de l'alto, comme ici dans la Toccata Rustica:

La noblesse naturelle du violon, la paisible gravité du violoncelle ne leur permettraient sans doute pas de rendre un tel passage avec un son qui se rapproche de celui de l'altiste forçant sur sa corde de do. On doit donc savoir gré à M. Bacri d'avoir pris en compte non seulement les possibilités techniques de l'instrument mais aussi sa fine et délicate psychologie qui se dissimule habilement sous une apparence rustique. Et aussi d'avoir écrit une sonate qui est un vrai plaisir à jouer et à travailler (à entendre c'est autre chose: c'est un peu spécial, il faut aimer l'alto, pour commencer ...)

Prochain billets à prévoir dans la même série; la Sonate de Ligeti et celle de Zimmerman, la Cadenza de Penderecki et bien d'autres encore