Mauricio Kagel tire sa révérence

On commence à voir ça et là dans la blogosphère et les sites de nouvelles des hommages à Mauricio Kagel, disparu il y a quelques jours. Par exemple sur musicareaction. De par mon ignorance je ne suis pas très bien placé pour ajouter ma voix aux concert. J'avais bien écouté Unguis Incarnatus Est ((Et l'ongle s'est incarné, titre qui parodie un article du Credo de l'église catholique, Et Incarnatus Est qu'on trouve beaucoup dans la musique religieuse) pour violoncelle et piano il y a quelques années, et trouvé ça drôle mais pas impérissable. Le cri que doivent pousser les instrumentistes à la fin de la pièce est toujours amusant en concert, mais sans plus. De même pour la Passion selon Saint Bach, entendue au disque, et vite oubliée, il faut bien l'avouer.

C'est sans doute en concert que la musique de Kagel, conçue comme un spectacle théâtral autant sinon plus que comme un discours sonore, se défend le mieux, comme on peut le voir par exemple sur cette pièce pour trois percussionnistes, Dressur:

On trouve des extraits de films de Kagel, dont le célèbre Ludwig van sur le site Ubuweb.