Poursuivant notre parcours de la musique pour alto seul au XXe siècle, après c'est mon jardin secret... de Tristan Murail, je vous propose de nous intéresser au Prologue de Gérard Grisey, écrit la même année (1976).
Leos Janácek, cet immense musicien, avait une passion secrète pour la viole d'amour. Cette viole à sept cordes qui se porte à l'épaule comme un alto, ne comporte pas de frettes, est dotée de douze ou quatorze cordes sympathiques, qu'on ne joue pas et qui ne vibrent que par sympathie.
Parmi mes amours secrètes il y a le trombone à coulisse. Peut-être l'instrument le plus proche de la voix humaine, dont les possibilités expressives et dramatiques sont immenses. Avec 3 trombones seulement au milieu d'un orchestre symphonique, c'est presque comme si on avait un choeur d'hommes à la voix virile et puissante mais aussi incroyablement douce.
Merci à klari qui m'a transmis le lien d'un podcast de la New York Public Radio où le compositeur David Lang parle d'une pièce qu'il a écrite pour l'hôpital de Garches, spécifiquement pour la Salle des Départs, destinée aux familles des personnes récemment décédées.
La sonate pour alto et piano opus 147 est la toute dernière oeuvre de Dimitri Chostakovich. Ecrite en juin et juillet 1975, le compositeur, qui décède le 9 août 1975, n'a pas assisté à sa création en octobre de la même année.
2008, année du centenaire, sera une année privilégiée pour découvrir ou re-découvrir Olivier Messiaen. Sans prétendre être exhaustif ni même exact d'un point de vue musicologique, je vous propose quatre clés pour entrer dans son univers.
Unanswered Questions de Charles Ives (prononcer "Tcharles Aïveze") par le New York Philharmonic sous la direction de Leonard Bernstein. Cette pièce a exactement 100 ans, puisqu'elle date de 1908. Vous trouverez un bla-bla assez long sur le site Musicareaction mais je vous conseille plutôt de fermer les yeux et d'ouvrir les oreilles...
Après l'élégie de Stravinsky, voici pour continuer notre promenade dans la musique pour alto seul du XXè siècle une oeuvre emblématique: la Sequenza VI de Luciano Berio.
Nous avons appris hier la disparition du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen. Salué comme un géant par les spécialistes de la musique contemporaine, largement ignoré par les autres (à titre d'illustration, il ne semble pas que Radio Classique ait boulversé ses programmes pour lui rendre hommage).
Pour continuer notre parcours dans la musique pour alto seul du vingtième siècle, après la Sonate Op 25 No 1 de Paul Hindemith, voici l'élégie d'Igor Stravinski.
Il est amusant de constater que cette pièce vénérable, qui a bientôt 80 ans (écrite entre 1929 et 1931, créée en 1933 à New York) déclenche encore aujourd'hui le même type de réactions que dans les années 1930.
De tout temps, musiciens et compositeurs ont trouvé une source d'inspiration dans les mille et un bruits de la nature et de la ville. Chants d'oiseaux, cloches, sifflement du vent, coups de marteau, aboiements, tempête... on pourrait multiplier, dans le répertoire classique et romantique, les exemples d'oeuvres utilisant ou reproduisant des sons.
L' IMSLP, dont j'ai déjà parlé dans ce journal, est ou plutôt était un répertoire de partitions libres de droit. Le principe est le suivant: le site publie le scan au format PDF de partitions libres de droit, en particulier des éditions datant de plus de 70 ans et donc tombées dans le domaine public. Les partitions sont postées par des contributeurs bénévoles comme dans Wikipedia.